Friday, December 28, 2007

ΕΙΝΑΙ ΠΑΙΚΤΑΡΑΣ Ο ΣΑΡΚΟΖΙ - ΔΕΝ ΠΙΑΝΕΤΑΙ!

Le périple de Nicolas et Carla, suite
Le couple et sa suite sont arrivés, dans l'avion de Bolloré, à Charm el-Cheikh, au bord de la mer Rouge. La polémique sur les vacances présidentielles se poursuit en France et dans la presse européenne.
Reuters
LIBERATION.FR : jeudi 27 décembre 2007

Le président Nicolas Sarkozy, accompagné de son amie Carla Bruni, a poursuivi jeudi à Charm el-Cheikh, cité balnéaire du bord de la mer Rouge, des vacances égyptiennes qui suscitent la polémique.

Il est arrivé en début de soirée de Louxor à bord du jet privé du milliardaire français Vincent Bolloré, qui l’avait déjà amené de France en Egypte mardi, a rapporté un photographe de Reuters.

Si les reporters présents ont été informés de son arrivée, des mesures de sécurité suffisantes ont cette fois été déployées pour empêcher toute prise de vue. Les images du début de semaine ont suscité une vague d’articles interloqués dans la presse européenne.

Le chef de l’Etat français devait s’installer en compagnie de sa suite dans une villa située sur la baie de Naama, avec un accès direct à la mer, qui appartiendrait cette fois au cheikh d’Abou Dhabi, émirat pétrolier du Golfe persique, croit savoir Le Canard enchaîné.

Le magazine satirique affirme aussi que le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner serait parmi les convives de la résidence de luxe. A Paris, l’Elysée se refuse à tout commentaire.

Au début de ce séjour privé, Nicolas Sarkozy et la chanteuse et ancien mannequin s’étaient prêtés avec décontraction au jeu des paparazzi, souvent main dans la main, au fil de visites de sites archéologiques ou de promenades encadrées de gardes du coprs.

Le fait qu’une partie du voyage soit financée par Vincent Bolloré a suscité la réprobation de l’opposition de gauche.

JEGO VANTE LA «RUPTURE»

La polémique fait écho à celle déclenchée en mai dernier lorsque l’homme d’affaires, qui dirige un très important groupe international de transports, d’énergie et de communication, avait prêté son yacht au chef de l’Etat pour une croisière au large de Malte avec Cécilia Sarkozy.

L’ex-candidate PS à l’élection présidentielle Ségolène Royal a accusé le chef de l’Etat de «mettre en cause l’indépendance et la dignité de la fonction présidentielle», lui demandant de cesser de «provoquer par son comportement ostentatoire.»

D’autres critiques portent sur le style «people» de la présidence française, le quotidien le Monde citant des remarques peu amènes de la presse européenne.

Le porte-parole de l’UMP, Yves Jégo, a répliqué jeudi que le style des vacances de Nicolas Sarkozy était, comme dans d’autres domaines, la marque de la rupture, de la transparence et de la modernité.

«Le président de la République a voulu là aussi jouer la rupture et ne rien cacher. Ce qui ne se disait pas, ce qui ne se montrait pas, aujourd’hui fait l’objet d’une volonté de transparence», a-t-il dit sur Europe 1.

Ses vacances achevées, Nicolas Sarkozy entamera le 30 décembre au matin une visite officielle au Caire, où il sera reçu par le président Hosni Moubarak.

Il regagnera ensuite Paris le 31 décembre pour présenter ses premiers voeux de Nouvel an aux Français.

Par ailleurs, l’ex-épouse de Nicolas Sarkozy, Cécilia, prépare deux mois après son divorce un livre d’entreiens avec une journaliste, avance jeudi Le Figaro littéraire.

«Le secret est aussi bien gardé que les clés du code nucléaire», écrit le quotidien, précisant que l’ouvrage sortirait début janvier.

(ABACAPRESS.COM/BISSON-FOHLEN.)

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coup de sang
Pour Royal, Sarkozy rabaisse la fonction présidentielle
C’était prévisible. Et il n’est pas impossible que cela amuse le président de la République. Le voyage offert par l’homme d’affaires Vincent Bolloré pour les congés du chef de l’Etat, de sa nouvelle amie, la chanteuse Carla Bruni, et de sa suite, a relancé la polémique sur les tendances people de Sarkozy. Une polémique qui ressemble à s’y méprendre à celle qu’avaient suscitée les largesses de cet ami du Président et riche homme d’affaires, lorsqu’il lui avait (déjà) offert un somptueux voyage à bord de son Falcon pour une croisière sur son yacht au large de Malte, en mai. Mais le Président «paillettes», visiblement, se contrefiche de cette controverse. Pourtant, hier, son ex-adversaire de la présidentielle Ségolène Royal l’a carrément accusé de «mettre en cause l’indépendance et la dignité de la fonction présidentielle», lui demandant de cesser de «provoquer par son comportement ostentatoire». Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, lui, l’a soupçonné de se faire acheter : «Comment M. Bolloré a réussi en affaires ? En faisant de bons investissements. Eh bien, aujourd’hui, il continue à faire des investissements, et Nicolas Sarkozy est pour M. Bolloré un bon investissement.» Pour sa part, Alain Krivine, de la LCR, lui a reproché de se livrer à «une vraie provocation, au moment où il demande aux gens de se serrer la ceinture». Quant au PCF, il a tancé Sarkozy, l’appelant à «un peu de tenue». La défense a été assurée par un très proche du chef de l’Etat, Patrick Balkany, qui sur RTL a comparé, sans rire, Bolloré et son jet à «un ami qui vous [prêterait] sa voiture».

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